menu

EDY LEGRAND - VISIONS DU MAROC

RITZENTHALER CECILE
89.00 €
Sur commande
Code EAN : 9782867701566
Editeur : ACR
Date de parution : 16/10/2002
89.00 €
Sur commande
EDY LEGRAND - VISIONS DU MAROCEdy-Legrand fut de ces artistes qui, au fil de leur imagination puis de leurs voyages, nous transporte dans un monde de rêves et de couleurs. Eloigné de tous les courants de peinture, indépendant par nature, parfois presque plus proche de ses amis littéraires que de ses amis peintres, il ne renonça à aucun effort pour traduire ce qu'Il aimait.
Tout à la fois illustrateur, lithographe, artiste animalier, décorateur, il se fit à partir de 1933 le porte-parole du Maroc où il s'était installé, non loin de son ami Majorelle, C'est dans cette période qu'il arrive le mieux à concilier le lyrisme et l'harmonie, l'intelligence et la sensibilité. Comme il le dit lui-même, animé du sentiment d'éternité, ayant trouvé dans cette région du monde une représentation de l'homme de toujours, comme projeté hors du temps, régi par les grandes lois du ciel et de la terre, il exécutera les illustrations de la Bible, ainsi que les illustrations de l'Apocalypse sur un texte d'Henri Bosco.
Pendant quatre ans, en regard de son oeuvre picturale, il rédige un journal, véritable reportage de la vie simple et rurale qu'il a décidé de mener en sillonnant le Maroc, de Goulimine à Fès, du Haut Atlas aux confins du désert. Chaque page, véritable document sur cette époque, nous éclaire également sur son travail. Ce sont d'abord les carnets de croquis et les feuilles de dessins qui se recouvrent inlassablement de visages berbères, de scènes d'A'wach, de danseuses de Guédra parées de riches costumes, de scènes de fantasia si colorées que l'on entend le brouhaha alentour, puis il commence ses toiles sur le motif, chevalet planté dans le sable; ensuite seulement viendront des toiles faites à son retour dans l'atelier de Marrakech ou de Rabat.
Beaucoup de ces toiles ont trouvé amateur directement sur place, ou bien aux Etats-Unis où la galerie Marie Sterner lui consacre régulièrement des expositions.
En 1936, à l'exposition du Carnégie Hall à New York, dans le cadre du pavillon français, il expose entre Picasso, Fernand Léger et Utrillo une grande odalisque allongée qui ne renie pas son ascendance avec Delacroix. L'heure des hommages français viendra plus tard lorsqu'il retrouvera en Provence, entre Bonnieux et Lourmarin, des paysages proches de sa mystique

Commentaires (0)

forum
Soyez le premier à déposer un commentaire !
keyboard_arrow_down
expand_less