Une morphologie, ça s'adapte, et c'est un peu variable. Dans un sens ou dans l'autre, puisque ce petit livre de Blanquet constitue un palindrome. En gros l'histoire d'une grosse qui se torture à devenir maigre pour s'apercevoir au final que c'est justement ses formes qui font marcher les hommes. Marche arrière dans la forme, renversement de perspective, sa vie défilera à l'envers, et c'est en se goinfrant qu'elle se retrouvera comme au premier jour et à la première case, seule avec sa surcharge pondérale. Blanquet, lui, ne pondère pas : il enferme son personnage et ses lecteurs dans un cycle qui n'en finit pas. Grand bien nous en fasse.
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