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RANTANPLAN - TOME 15 - LA BELLE ET LE BETE

LEONARDO/DE GROOT
11.95 €
Sur commande
Code EAN : 9782884710541
Editeur : LUCKY
Date de parution : 14/10/2000
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RANTANPLAN - TOME 15 - LA BELLE ET LE BETE

Biographie de l'auteur

Né en 1923, Maurice de Bevere, dit Morris, est un dessinateur et scénariste de bande dessinée belge. Créateur en 1947 de la série Lucky Luke, de son héros éponyme et de son univers, il a également créé Rantanplan en 1987, ainsi que les éditions Lucky Productions, pour promouvoir son oeuvre, en 1990. On lui décerne, en 1992, le Grand Prix spécial 20ème anniversaire du Festival d'Angoulême, en hommage à sa carrière, et il est fait Officier dans l'Ordre des Arts et des Lettres en 1998. Morris s'éteint en 2001, à l'âge de 77 ans. C'est à Courtrai, le 1er Décembre 1923, qu'est né Maurice de Bevere dit "Morris", l'un des pères fondateurs de la bande dessinée. Après le baccalauréat et des études de droit, il apprend la technique de l'animation grâce aux cours de dessin de Jean Image et il entre bientôt à la Compagnie Belge d'Actualités, studio de dessins animés où il fait la connaissance d'André Franquin, d'Eddy Paape et de Peyo. En 1945, il est sollicité pour illustrer le journal humoristique Le Moustique dont il réalise pas moins de 250 couvertures. C'est à cette époque précisément qu'il décide de choisir le pseudonyme de Morris pour scénariser et dessiner les premières aventures pleines d'humour de Lucky Luke. Celles-ci paraissent pour la première fois - sous le titre Arizona 1880 - dans l'Almanach Spirou 1947. Lucky Luke, c'est le cow-boy solitaire au grand coeur, c'est aussi le parfait justicier imperturbable et sympathique, toujours accompagné de son sage et inséparable compagnon, Jolly Jumper, et du chien le plus stupide de l'Ouest, Rantanplan. Autour d'eux, Morris crée toute une série de personnages pittoresques auxquels il mêle des grandes figures de l'Ouest américain : les quatre Dalton, bêtes et méchants, Billy the Kid, le juge Roy Bean, Calamity Jane, ainsi que d'autres personnalités historiques comme l'illustre actrice Sarah Bernhardt. Lucky Luke se place très vite aux tout premiers rangs des incontournables de la bande dessinée internationale, grâce au graphisme simple, expressif et combien efficace de son créateur. De 1948 à 1955, Morris sillonne les États-Unis avec ses amis André Franquin et Joseph Gillain (Jijé). Il y fréquente les spécialistes de la bande dessinée parodique du magazine Mad : Kurtzman, Davis et Wood. Il rencontre à New York René Goscinny qu'il s'adjoint comme scénariste à son retour en Europe. Ces deux monstres sacrés du neuvième art collaboreront avec passion jusqu'à la disparition de Goscinny en 1977. Une vingtaine de scénaristes seconderont ensuite Morris et à ce jour, les aventures de Lucky Luke se comptent dans près de 90 albums traduits en une trentaine de langues et tirés à plusieurs centaines de millions d'exemplaires. Morris entretient avec le cinéma une passion dévorante qu'il partagera pour la première fois avec Lucky Luke en 1971 dans Daisy Town, avec la complicité de René Goscinny, Pierre Tchernia et Claude Bolling (Studio Belvision, Bruxelles). D'autres longs métrages suivent en 1978, La Ballade des Dalton (Studio Idefix, Paris) et en 1983 Les Dalton en cavale (Studios Hanna-Barbera, Los Angeles). En 1984, une série de 26 dessins animés de 26 minutes basés sur les albums de Lucky Luke est produite pour la télévision par Gaumont, Hanna-Barbera et France 3. En 1991, Dargaud Films, I.D.D.H. et France 3 sortent à leur tour une seconde série de 26 épisodes, tandis que Terence Hill incarne le cow-boy solitaire dans dix films Lucky Luke La notoriété sans cesse croissante de Lucky Luke débouche sur des produits dérivés dont la variété prospère de jour en jour : peluches, puzzles, jouets, vêtements, chaussures, articles scolaires, montres, figurines, ... Avec les personnages de son univers, Rantanplan et les Dalton, Lucky Luke se retrouve fréquemment au coeur de campagnes publicitaires, de lignes de produits et d'adaptations dans le multimédia. Il crée la série Rantanplan en 1987, scénarisée au début par Jean Léturgie et Xavier Fauche. En 1990, Morris fonde Lucky Production, qui a pris l'appellation Lucky Comics de nos jours, en partenariat avec les éditions Dargaud. Titulaire de nombreuses distinctions, Morris apprécie particulièrement la médaille que l'Organisation Mondiale de la Santé lui a remise à Genève en 1988, pour avoir enlevé à Lucky Luke sa sempiternelle cigarette. Autre hommage exceptionnel : le 27 Juin 1992, l'Académie des Grands Prix lui décerne le Grand prix spécial 20ème anniversaire du Salon International de la Bande Dessinée d'Angoulême : c'est la consécration par ses pairs. C'est donc tout naturellement lui qui préside en 1996 aux manifestations internationales du Centenaire de la Bande Dessinée, d'autant plus que, polyglotte accompli, il s'exprime en quelque sept ou huit langues. Le cinquantenaire de Lucky Luke en 1997 est célébré en France, en Belgique et en Suisse, comme en Allemagne, du Portugal aux pays scandinaves, par une multitude d'animations qui ont trouvé leur couronnement à Paris le 10 Septembre 1997 : soit jour pour jour, 50 ans après que Morris eut créé le fameux dessin emblématique du lonesome cow-boy qui s'éloigne vers le soleil couchant de l'Ouest. Le 20 Octobre 1998, le Ministre français de la Culture et de la Communication nomme Morris au grade d'Officier dans l'Ordre des Arts et des Lettres. On peut encore signaler que le choix de l'appellation « Neuvième Art » pour la bande dessinée lui revient, tout comme l'expression « plus vite que son ombre » (Le Robert -Dictionnaire des Expressions) abondamment utilisée dans des contextes aussi multiples que variés. Morris s'éteint le 17 juillet 2001, à l'âge de 77 ans.

son arrivée en Belgique, en 1947, quittant le Vésuve pour les terrils, Vittorio Leonardo fait une rencontre historique : Lucky Luke et Jolly Jumper, tous frais créés par Morris dans l'Almanach Spirou 47 ! Si dans les marges de ses cahiers on voit apparaître les caricatures de son instituteur, les " belles feuilles " sont plutôt remplies de têtes de Lucky Luke et de Jolly Jumper, de Topolino et de Paperino (alias Mickey et Donald...) Plus tard, après des montagnes d'études au fusain, de dessins d'après modèle, de peintures à l'huile, Vittorio Leonardo se tourne définitivement vers la bande dessinée, qu'il peaufine longtemps le soir, après avoir colorié toute la journée les planches de... Lucky Luke, Gaston, des Schtroumpfs, Boule et Bill, Jerry Spring, Gil Jourdan, on en passe, mais pas des meilleures ! Un jour, en visite à l'atelier de gravure-coloriage, Morris lui même s'arrête devant quelques gags épinglés sur un panneau, qui représentaient les confrères de Leonardo caricaturé par lui... quelques minutes après, c'est l'échange d'adresses et le début d'une nouvelle ère pour Leonardo ! Aidé par Morris, mais aussi par Franquin, Peyo et Remacle, Leonardo présente en 1968 une histoire originale : Barbotine, qui lui vaut une entrée immédiate au journal de Spirou. Après la reprise de Hultrasson, la création de Superdog, de Bardolino, de divers scénarios (parmi lesquels une histoire de Boule et Bill pour Roba), Vittorio Leonardo entame avec bonheur, au sein de Lucky Productions, une série de gags de Rantanplan, publiés chaque semaine dans Télé Star depuis 1993, (Bêtisier 3, Bêtisier 5) gags auxquels sont venus s'ajouter les albums : Les Cerveaux, Bêtisier 4, puis Le Grand Voyage, tous les trois sur scénario de Bob de Groot.

Né à Bruxelles le 26 octobre 1941, Bob de Groot n'a que 17 ans lorsqu'il entame des études dans une école supérieure de dessin. En 1960, sa rencontre avec le grand Maurice Tillieux l'amène à collaborer aux aventures de Félix. Pendant plus de cinq ans, il réalise en solo quelque 300 pages pour des quotidiens. En 1967, pour Pilote, il produit des histoires avec Hubuc et Reiser, puis il anime les aventures de L'Agent Caméléon avec Fred. Reprise avec Turk, cette série va lui permettre d'inaugurer les premières longues années de complicité avec celui-ci. En 1968, pour Spirou, le duo crée Archimède, puis entame en 1969 pour Tintin, les délirantes aventures de Robin Dubois. En 1972, Bob de Groot reprend les enquêtes de Clifton. Entre-temps, il abandonne le dessin pour se consacrer exclusivement à l'écriture de scénarios. En 1975, pour Achille Talon Magazine, il lance avec Turk les désormais fameuses aventures de Léonard. Comptant dès lors comme l'un des scénaristes humoristiques les plus réputés, il relance Chlorophylle avec Dupa et Walli. Il collabore aussi épisodiquement avec Tibet (Les Peur-de-Rien), Greg et Dany. Pour Morris, il participe en outre aux exploits de Lucky Luke et de Rantaplan. En 1989, Bob de Groot fait par ailleurs une incursion dans le récit réaliste en scénarisant pour Francq Des Villes et des Femmes et pour Landrain Digitaline, première bande dessinée au monde réalisée entièrement par ordinateur. En 1999, il publie Doggyguard avec Rodrigue. Puis, en 2006, il crée Père Noël et Fils et, en 2007, il relance Robin Dubois, aux éditions du Lombard. Depuis, il poursuit ses séries phares, tout comme Léonard, tout en continuant d'en créer des nouvelles, telles que Le Bar des acariens.

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