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C.R.S = DETRESSE - TOME 13 - DES COUPS DANS LES URNES

CAUVIN/ACHDE
11.95 €
Sur commande
Code EAN : 9782205058970
Editeur : DARGAUD
Date de parution : 03/05/2007
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C.R.S = DETRESSE - TOME 13 - DES COUPS DANS LES URNES"Le divan, c'est mon outil de travail. Dans presque toutes les pièces de la maison, il y en un, ou quelque chose qui lui ressemble". Raoul Cauvin, scénariste aux mille et une histoires, l'avoue humblement: il ne peut réfléchir correctement que lorsqu'il est allongé. Il ajoute: "D'ailleurs, je vous défie de penser les yeux ouverts!". Né à Antoing en 1938, Cauvin est l'une des rares personnes à avoir suivi pendant 5 ans des études de lithographie publicitaire à l'Institut Saint-Luc de Tournai, pour découvrir finalement, en entrant dans la vie active, que cette profession n'existait plus! Suivent toute une série de petits métiers et notamment un emploi dans une usine de boules de billard. C'est là que lui naquit une véritable passion pour le billard. Actuellement encore, il ne dédaigne pas retrouver les boules et le tapis vert. Qui sait si ces boules rouges et blanches, en s'entrechoquant, ne stimulent pas son imagination? Il rentre en 1960 aux Editions Dupuis comme... lettreur (passage obligé s'il en est), puis devient rapidement caméraman au département dessins animés où il restera 7 ans. Durant ces années qu'il se découvre une autre passion: le scénario. C'est Charles Dupuis lui-même qui lui offre sa chance. Tout à fait à ses débuts, il travaille avec une jeune dessinatrice: Claire Brétécher! Leur collaboration donne naissance à une série intitulée "Les Naufragés". 1969 est l'année clef. Cauvin crée "Les Tuniques Bleues" pour Salvé, une bande dessinée d'humour sur fond de guerre de Sécession. A la mort du dessinateur, il la propose à Lambil. Puis "Sammy", pour le dessinateur Berck, une série mettant en scène deux "gorilles" dans le Chicago de la prohibition. Puis ce sont "Les Mousquetaires" avec Mazel. La machine à scénario est en route... Pour preuve, la création successive des "Femmes en blanc" avec Bercovici, "L'Agent 212" avec Kox, "Les Voraces" avec Glem, "Pierre Tombal" avec Hardy, "Pauvre Lampil" avec Lampil, "Cédric" avec Laudec, "Cupidon" avec Malik, "Les Psy" avec Bédu, "Les Paparazzi" avec Mazel, "Taxi-girl" avec Laudec, etc... Cauvin adore chasser les idées comme d'autres les papillons, et comme il le dit lui-même, pourvu que ça dure...

Achdé, comme son nom de plume l'indique, est un homme de tradition. Longtemps, à commencer par le plus illustre d'entre tous, Hergé, les dessinateurs de bande dessinée se sont créés un pseudonyme à partir de leurs initiales. D'où Achdé, de H.D., Hervé Darmenton pour ses parents, qui naquit en 1961. Dire que le jeune Hervé avait la vocation tiendrait du doux euphémisme: à l'âge de 3 ans, il signait déjà son premier récit illustré. Dans les années qui suivent, ses marges de cahiers d'écolier se retrouvent systématiquement remplies de ses gribouillis aboutis. À 9 ans, il achète son premier livre de bande dessinée: Lucky Luke contre Phil Defer. Un signe du destin, c'est certain. Nourri de Pilote, de Spirou, et de Pif le Chien, il songe très tôt à travailler dans l'animation. Pourquoi pas - on peut toujours rêver - devenir le Walt Disney français? À 14 ans, suite à une première publication dans un fanzine, il se fait une raison: simple dessinateur de BD fera l'affaire. Quelques années au CHRU de Montpellier le consacrent manipulateur en électroradiologie. Dans la salle d'attente de l'hôpital et du cabinet d'imageries médicales, il laisse traîner des dessins qui détendent, mieux, font rire les patients. Plus possible d'échapper à l'appel des crayons. À Nîmes, Hervé monte un studio de création, puis une agence de pub, publie des dessins dans la presse régionale et nationale. Il autofinance la publication d'un album, Destins croisés, en 1986. Les éditions Dargaud signent avec le dessinateur prometteur l'année de ses trente ans. Reste à trouver l'idée. Un reportage télé la lui fournit. Quelques éleveurs en colère qui balancent des moutons sur une compagnie de CRS et c'est le déclic: la série humoristique CRS = Détresse (d'abord seul puis avec Cauvin) lui vaut un certain succès. Suivront, en parallèle, Fort Braillard, Woker (avec Widenlocher), Doc Véto sur un scénario de Godard, puis Les Damnés de la route et enfin Les Canayens de Monroyal pour le marché nord américain. À ce moment, Achdé, installé dans le Gers avec femme et enfants, peut se dire, satisfait, que son objectif est atteint: il vit, bien, de la bande dessinée. Et voilà que son existence va être bouleversée. Lui, l'enfant respectueux et admiratif de ses illustres aînés Franquin, Uderzo et Morris, va se voir consacré. Appelé à mettre en images les aventures en solo de Rantanplan, il s'impose comme un digne continuateur du créateur de Lucky Luke. Un essai plus que concluant (le court récit, Le Cuisinier français) et l'aventure démarre. La réalisation d'un rêve d'enfant pour celui qui joue à présent dans la cour des très grands.

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