Etrangement, Yoshida a été mis en avant au sein de son lycée, et sans doute pour la première fois. Il a en effet gagné le concours de dessin qui devait élire celui (ou celle) qui pourrait passer une journée en tête à tête avec la coqueluche du lycée, Satô. Sauf que c’est déjà son petit ami. Alors Yoshida est surtout content d’avoir empêché quelqu’un d’autre de gagner ce droit. Mais depuis … le lycée est presque mort, vide. Les filles ont disparu et ne harcèlent plus Satô, ni ne pourrissent Yoshida. Mais c’est le calme avant la tempête, évidemment. Car les demoiselles ne comptent pas s’arrêter là, oh non. Menées par la présidente du comité des élèves qui tire les ficelles dans l’ombre, faisant semblant de rien, elles organisent un grand marathon pour s’approprier Satô sans même l’accord de celui-ci. Comme s’il suffisait de se battre pour remporter l’amour d’un garçon qui n’a nullement l’intention de donner sa préférence à quelqu’un d’autre que son petit ami qu’il aime tant maltraiter et cajoler à la fois. Un moment un peu trop rapidement expédié mais assez amusant, avec une bonne dose d’humour dans ce shonen-ai qui n’est définitivement clairement pas un yaoi.
Par la suite, l’auteur nous entraîne sur une histoire d’amnésie avec des peaux de banane, en essayant de nous faire paniquer que les héros du manga perdent la mémoire et que Yoshida oublie son amour. Mais c’est trop succinct pour nous y faire croire, et si Yoshida est adorable en étant un peu timide et perturbé, ce n’est pas assez poussé pour être crédible. Par contre, la dernière partie est véritablement attendrissante et mignonne. Car quand Satô est malade, il est tout perdu, tout maladroit et très sérieux mais attire totalement la poisse. Donc c’est juste mignon et Yoshida craque un peu plus. Ce tome est moins bon que les précédents, mais dommage que l’auteur ne pousse pas un peu plus le côté yaoi. Car l’aspect très léger du shonen-ai altère une des dimensions de la relation entre les personnages, et les scènes de sexe ou au moins un peu plus érotiques pourraient magnifier le caractère des personnages.
NiDNiM
(Critique de www.manga-news.com)
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