Revue de presse
Nouvelle partie pour noter Yamikin, nous pouvons désormais observer les relations existantes entre quelques filles d'un club de rencontres.
Plus particulièrement centré autour de Miko, une jeune fille passée du côté universitaire aidant à subvenir aux besoins de sa mère - joueuse invétérée de Pachinko - en travaillant au snack du coin. Trainant de temps à autre avec Akito, un ancien copain de classe, elle vit au jour le jour sans réellement se préoccuper de son avenir, mais en ayant tout de même la tête sur les épaules... en fréquentant Fuyumi, une ancienne camarade, qui pratiquait l'enko à l'époque du collège et du lycée et qui maintenant travaille dans des kyabakura ou encore des cafés de rencontre. Elle va entraîner Miko vers ce côté obscur des japonais, qui sans prendre de plaisir se rend bien compte des facilités financières que cela peut lui procurer...
Bien que malheureuse, et obstinée, elle rencontre Ushijima par le biais de sa mère: cette dernière lui demandant de payer la dernière traite à l'usurier... Sans détour, celui ci comprend que Miko ne prendra pas le même chemin que sa mère.
Mais le retour de JP - ex fiancé de Miko tout droit sorti de maison de redressement - va bouleverser le quotidien de toutes ses relations.
Un titre qui prend une tournure quelque peu étrange et inhabituelle - tant et si bien que l'on puisse parler de normalité avec ce titre... - Ushijima devient de plus en plus lointain et la sphère évoquée tend plus vers les dissensions sociales pouvant exister et les tribulations de certains "riches" prêts à tout pour s'amuser...
Toutefois Shohei Manabe - toujours aussi à l'aise avec des thèmes graves - prêt à toucher à tout à travers ce manga en dévoilant des travers sociaux et (im)moraux...
Encore une fois, un parfait contre-pied des plus dépaysant moralement en lisant ce nouvel opus d'Ushijima nous est servi...
Daigoro
(Critique de www.manga-news.com)
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