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LE NOUVEL ANGYO ONSHI - T09 - LE NOUVEL ANGYO ONSHI T17 & LES ORIGINES

YANG/YOUN
10.90 €
Sur commande
Code EAN : 9782811610371
Editeur : PIKA
Date de parution : 17/04/2013
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LE NOUVEL ANGYO ONSHI - T09 - LE NOUVEL ANGYO ONSHI T17 & LES ORIGINES

Revue de presse

Ce volume du Nouvel Angyo Onshi double est séparé en deux parties. La première correspond au 17ème et dernier volume de l'édition standard, et la seconde au spin-off « Les Origines ». Cette chronique sera donc également divisée en deux, en commençant toutefois par traiter de la seconde partie, avant de s’achever sur ce que ce tome double contient de meilleur.

Les origines :
Comme son nom l'indique, « Le Nouvel Angyo Onshi, Les Origines » porte sur le passé de certains de nos protagonistes. Il contient également, en bonus, la première histoire publiée au japon par le duo d'auteurs.

Les histoires s'attardent respectivement sur la rencontre entre Chun-Hyang et Mon-Ryong, les débuts de Wonsul dans le régiment des fleurs, une aventure de l'écuyer lorsqu’il était avec son ancien maître, et la jeunesse de Mun-Su, Kewil Hyang et Hemosu.

Chacun de ces récits développe en partie le passé de l'un ou l'autre des personnages de la série, et si le plaisir de poursuivre un peu l'aventure en compagnie de ces personnages auxquels ont s'était attachés est bien là, le tout se contente la plupart du temps de mettre en image des éléments déjà évoqués dans la série mère.
Le tout se laisse lire, et on est heureux de voir s'animer certains des éléments passés de la vie des protagonistes. Un ouvrage surtout très intéressant pour le développement du background de la série.

Enfin, l'histoire courte en fin de volume présente un intérêt plus que relatif de par sa simplicité et son coté très rentre dedans, mais conserve un aspect « culturel » de part le fait qu'il représente les débuts des auteurs au japon.

Ne boudons pas notre plaisir, le tout demeure très beau graphiquement, et occupe aucun mal son rôle de divertissement de qualité. Un spin-off réservé aux fans ultimes de la série, en somme.


Volume final :
« Il ne serait pas étonnant... que tu meures à tout moment. »
Tels sont les propos de Mito à l'attention de Mun-Su, que chacun croyait pourtant en pleine possession de ses moyens. Le doute persiste cependant, nul ne peut dire avec certitude si la sacrophia d'Ajite a réellement sauvé notre « héros » du mandarage et de sa malédiction. Plus que jamais, l'issue de la bataille dont dépend le destin du monde semble désespérée, qui pourra vaincre Ajite, lui qui possède les pouvoirs d'un Dieu ?

« En ce bas monde, le bien et le mal sont identiques, comme le recto et le verso d'une feuille blanche... ce sont les hommes qui donnent une couleur à cette feuille. »
Si Ajite est le « méchant » de l'histoire, il serait toutefois trop simple de considérer qu'il affirme cela dans le seul but de justifier ses actes. Le chaos et la destruction sont-ils nécessairement le mal ? Ce qui tend vers la disharmonie et vers la mort doit-il être vaincu pour le « bien » du monde ? On a tôt fait de teindre cette facette de la feuille en un noir d'encre, accentuant ainsi le contraste avec la facette qui demeure immaculée.
Le temps est venu pour ce monde de s'apercevoir que tout n'est pas si simple, et que les yeux de la mort voient gris. C'est ici que tout se joue, ici que tout s'achève, et pour conserver intact le plaisir de la découverte de ce final, je n'ajouterai rien concernant son contenu.
Sachez toutefois que si vous avez suivit la série avec intérêt jusque là, c'est l'apothéose émotionnelle qui vous attend. Le récit s'achève avec cette originalité grandiose qui caractérise le titre depuis ses débuts, n'oubliant personne, bouclant toutes les intrigues...

Mais que serait la force scénaristique de Youn In-Wan sans les graphismes impactant et maintenant parfaitement aboutis de Yang-Kyung-Il ! Le trait est plus fin et détaillé que jamais, et les personnages prennent littéralement vie sous la plume des plus évocatrices d'un homme qui aura su changer chaque planche en œuvre d'art.

Au final, difficile d'être déçu par une fin absolument grandiose, émouvante et prenante à souhait. De part l'engouement que le titre aura su susciter jusqu'à la fin, refermer ce dernier volume aura tôt fait de laisser hagard, un peu amer, un peu nostalgique ; en bref, de provoquer cette sensation unique que seules les grandes œuvres sont capables de produire. Et celle-ci en était une, assurément.


Luciole21

(Critique de www.manga-news.com)

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