Présentation de l'éditeur
LE CHAMPAGNE, « pluie détoiles à lenvers », sexclamait la Reine Mère du Royaume-Uni. Dans un autre registre : « Jespérais quil y aurait du champagne » dit Pierrette « dun petit air canaille », via Raymond Queneau. Ou encore : « La gloire a, pour notre nation, la légèreté du champagne » affirmait solennellement Chateaubriand. Depuis quand et comment sinstallent dans notre langue le champagne et son cortège de représentations ? Quelle en est lhistoire ? Sabler, sabrer, battre, frapper le champagne ? Verre, coupe, flûte, flacon, bouteille, magnum, nabuchodonosor ? Et du côté de la fabrication, bouchage à la ficelle ? Agrafe ? Bouchon et muselet ? Mireur, remueur, caviste, cuviste uvrant au cercle : il faut les raconter. Tout comme dégorgement, dosage, bouchage, muselage, habillage, étiquetage, mais aussi dégustation et assemblage, parmi bien dautres opérations. Et largot ? Du champ à la roteuse, en passant par le pistolet Quant aux festivités, quels sont les usages dhier et daujourdhui ? Place aussi à la littérature célébrant le bienfaisant Dom Pérignon. Mallarmé, A. de Noailles, Barrès, Dumas-fils, S. Bernhardt, J. Verne, R. Nimier et B. Pivot ont, entre autres, chanté ses bulles et ses marques prestigieuses. Un seul exemple à ne pas suivre : Max Lebaudy qui, selon Cocteau, lavait ses calèches au champagne.
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