LAISSONS PISSER LES URINOIRS !

L'auteur, non-voyant, nous invite à visiter son cabinet de curiosités. Faisons-lui aveuglément confiance et suivons-le dans ses latrines. Et qu'importe si ses idées sont à l'image de ses urines, autrement dit d'un clair plutôt obscur : chez lui, la légèreté tient lieu d'aisance. Il est des accès d'hilarité que les sphincters ne peuvent contenir ? Et bien, s'il faut que nous pissions, autant que ce soit de rire, et dans l'urgence, employons le subjonctif pressant.
En soulageant, même au compte goutte, la vessie de ses lecteurs, les "urinoirs" de l'aphoriste ne font-ils pas oeuvre de salubrité publique ?