Stéphanie a 13 ans, un chat nommé Garfunkel, du culot, des problèmes - parmi lesquels ses mauvaises notes à la Ferme (le lycée) et la mésentente de ses parents - un goût discutable pour les sandwiches aux cornichons et au chocolat, une vision dérangeante sur les adultes et un style et une verve inimitables... En 1983, Philippe Labro avait préféré s'effacer derrière ce texte que lui avait inspiré une personne très proche et présenter Des cornichons au chocolat comme le journal d'une jeune écolière, Stéphanie. Mais aujourd'hui, pour que les lecteurs comprennent mieux l'importance de ce texte qui forme avec Manuela et Franz et Clara une sorte de trilogie sur l'adolescence et la naissance du sentiment amoureux, Philippe Labro se dévoile en ré-éditant et préfaçant ce texte qui lui est si cher.
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