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CHER BONHEUR J'AI PRIS LA LIBERTE DE T'ECRIRE. DEPECHE-TOI DE REPONDRE

LLOYD VIRGINIE
12.99 €
Sur commande
Code EAN : 9781076641526
Editeur : LLOYD
Date de parution : 29/06/2019
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CHER BONHEUR J'AI PRIS LA LIBERTE DE T'ECRIRE. DEPECHE-TOI DE REPONDREDescription :

Augustin est autiste et ça le gonfle !
Comme les chewing-gums collés sur les trottoirs, l'odeur de patchouli de sa voisine, le mensonge et le boucan des rues.
Il aime les anecdotes, les framboises et la douce caresse des boîtes aux lettres sur ses mains.
Victor n'aime pas les flingues et les portes fermées à clé.
Il adore le café, la rosée du matin et la musique des années 80.
L'un rêve de devenir champion du monde de Air Guitar. L'autre... qu'on lui foute la paix, lui et son jardin potager.
Mais au 7, rue Lamartine, tous les deux ont une vieille habitude : squatter le hall de l'immeuble !

Un garçon pas tout à fait comme les autres.
Un ancien taulard qui veut se faire oublier.
Et deux rêves de liberté qui vont devoir cohabiter...

Et si la différence était la clé du bonheur ?
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Ce roman a reçu le Prix des Auteurs Indépendants 2020, décerné par le Comptoir de la Culture.

Notes Biographiques :

Depuis toujours, j’aime lire et écrire. Toute petite déjà, j’adorais m’isoler pour découvrir les plaisirs de la lecture. On me cherchait ? À coup sûr, j’étais planquée dans un coin, la tête plongée dans un bouquin.

Mes lectures d’enfance :
Les poèmes de Victor Hugo et la série "Le Livre dont vous êtes le Héros"... l’illusion de maîtriser l’intrigue, de changer le destin des personnages, en un simple lancé de dés. J’adorais ça.
Quant à Victor Hugo, il m’impressionnait avec sa longue barbe. Je me demandais comment il pouvait la garder si blanche, jamais tachée par l’encre de sa plume. Moi qui passais mon temps à me frotter les doigts pour tenter en vain d’effacer les taches laissées par mon stylo plume. Je griffonnais sur mon cahier de brouillon premier prix à longueur de journée. Vous savez, ce fameux cahier où la quatrième de couverture vous rappelle combien vous êtes nulle en maths. Avec ses tables de multiplication qui sont là juste pour être planquées. Comme une friandise interdite.

Et puis, à force d’écrire, l’envie saugrenue d’aller à l’Université me traversa l’esprit jusqu’à finalement me transpercer le cœur. Oui, sur les bancs de la fac, j’étudiais les textes des grands de ce monde et des autres. À force d’analyse, j’en arrivais à passer au scalpel tout ce que je lisais. Je ne voyais plus le texte, je ne sentais plus la beauté des mots, ni leur musique. Jadis, je souriais entre les lignes mais là, mes lèvres ne frémissaient plus, elles étaient aussi raides et plates que la règle usée d’une vieille prof prête à vous taper sur les doigts. J’étais devenue une serial-killeuse des mots.
Et le diagnostic tomba : pendant 11 ans, je ne touchais plus à un seul bouquin. Lire me dégoûtait.

Seuls les magazines et journaux me tenaient compagnie. Libération sur Le Monde, sur mon nouveau monde ! De rédacs en rédacs, me voilà à reprendre la plume. Je deviens journaliste. Mon stylo s’exprime et joue de concert avec mon clavier. Sa petite mine bien taillée se partage même le tiroir du haut avec un vieux Nikon acheté d’occasion.
Enfin, je deviens reporter TV. J’adore ! Le texte, les mots, les virgules deviennent images. Je réalise des news pour les JT, des mags et des publicités en tout genre.

Puis, un jour, « j’étais debout sur la cuvette des toilettes, j’accrochais une horloge, la faïence était mouillée, j’ai fait un vol plané, et ma tête a heurté la chasse d’eau. En revenant à moi j’ai eu une révélation. Une vision, j’ai vu une image…* » oups, je m’égare. Je disais donc, un jour, dans le passé, je vis mon futur. Celui d’écrire, d’écrire et d’écrire. Des récits de toutes sortes. Des nouvelles, des poèmes, la liste des courses et des romans.
Et depuis, je peux vous assurer que mes lèvres ne cessent d’écrire. Elles mordillent ce bout de crayon HB qui leur avait tant manqué. HB, comme Happy Bouquin ! Oui, happy, car lire et écrire devrait et doit nous rendre heureux.

Je le suis ! Heureuse jusqu’au bout des lèvres, jusqu’au bout des mots.

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