Après J'irai cracher sur vos tombes, le second « Vernon Sullivan » paru en 1948, condamné en 1950 et conduit au bûcher dans la même charrette. Un Sullivan bourré jusqu'à la gueule: le roman d'abord - que la morale réprouve quand elle se confond avec la sottise; une nouvelle parmi les plus stupéfiantes qu'ait écrites Boris Vian; une postface qui règle leur compte aux « noeuds volants » de la critique. Le sexe, le sang, la mort, comme dans tout grand livre qui se respecte. Et de l'esprit, parce que c'est un grand livre de Boris Vian.
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