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LE MAITRE DE PETERSBOURG

COETZEE J. M.
8.00 €
Sur commande
Code EAN : 9782020638920
Editeur : POINTS
Date de parution : 17/03/2004
8.00 €
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LE MAITRE DE PETERSBOURG1. Ce roman de J.M. Coetzee se déroule en Russie, à Saint-Pétersbourg, en 1869. Le personnage central du livre n'est autre que Dostoïevski : un écrivain, un exilé de retour dans un pays où il ne peut plus vivre, un homme seul en proie à la fois aux affres de la création et à un drame personnel. Tout le roman joue sur le rapport subtil et angoissant entre l'écriture et la vie, entre l'invention et le réel - d'autant plus subtil dans ce cas précis que Coetzee a pris pour protagoniste un personnage illustre, en conservant certains éléments authentiques de la vie de Dostoïevski, tout en en transformant d'autres, passés au crible de ses propres hantises. Pathétique, lucide, maladroit et parfois cruel, l'écrivain vieillissant part sur les traces d'un jeune mort, un beau-fils qu'il n'a pas cherché à bien connaître, qu'il a certainement négligé.
2. Dostoïevski est revenu clandestinement à Saint-Pétersbourg, où ses créanciers le recherchent, pour y reprendre les effets de son beau-fils Pavel, dont il vient d'apprendre la mort - officiellement, un suicide. Il s'installe dans l'ancienne chambre de Pavel, chez une séduisante logeuse, Anna, qui vit seule avec sa fille Matriona, âgée de 12 ou 13 ans. Très vite, une relation amoureuse se noue entre Anna et l'écrivain qui entre en contact avec le groupe terroriste que fréquentait Pavel, dirigé par Netchaïev, personnage grossier mais fascinant qui réussit, grâce à son charisme et ses discours grandiloquents, à séduire la petite Matriona. Dostoïevski, que la police tracasse, tente alors de sauver Matriona. En se laissant entraîner par Netchaïev dans les bas-fonds de Pétersbourg, il décoouvre que son beau-fils Pavel n'avait été qu'un être méprisable, tué, peut-être de la main de Netchaïev.
Un ouvrage profond, subtil, grave, où l'on retrouve le style austère de Coetzee, mais aussi un univers intérieur trouble et émouvant, porté par des images récurrentes à forte charge sensorielle (le costume du jeune mort, que revêt Dostoïevski comme pour absorber l'âme de Pavel ; la douceur sèche d'Anna opposée à la fluidité fuyante de sa fille ; l'angoisse du dépècement - Orphée, Osiris - opposé à l'espoir vainement poursuivi d'une réunion-rédemption). Un récit captivant qui se lit d'une haleine.
Octobre 1869. Un exilé revient à Pétersbourg. Son beau-fils Pavel vient d'être victime d'un accident fatal : il doit reprendre les affaires du jeune mort. Le voyageur est un écrivain nommé Dostoïevski.

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