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28 BOULEVARD DES CAPUCINES UN SOIR A L'OLYMPIA - RECIT

MCNEIL DAVID
16.90 €
Sur commande
Code EAN : 9782070125067
Editeur : GALLIMARD
Date de parution : 07/05/2012
16.90 €
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28 BOULEVARD DES CAPUCINES UN SOIR A L'OLYMPIA - RECITC’est à l’occasion d’un voyage au Québec en 1997, invité par
son ami Robert Charlebois, que le narrateur, David McNeil,
rencontre Jean-Michel Boris, le directeur de l’Olympia. Celui-
ci lui propose d’y donner un dernier concert avant que la
prestigieuse salle du 28, boulevard des Capucines, ne fasse
peau neuve. Le narrateur accepte sur le champ; mettre ses pas
dans ceux de Brel, des Beatles ou de Miles Davis n’est pas
pour lui déplaire. Seulement, tout est à inventer, et il ne lui
reste que peu de temps avant que les travaux de rénovation ne
commencent, à peine quelques mois. De plus, son ami
Charlebois le prévient qu’il n’a sans doute plus la condition
physique pour tenir deux heures sur scène, car donner un
récital nécessite, de la part de l’artiste, un véritable
entraînement d’athlète. Il lui faudra donc courir tous les jours,
faire des longueurs de piscine, cesser la cigarette et arrêter de
boire… Maintenant que le programme sportif est établi, reste
celui tout aussi épineux du programme artistique. Quelles
chansons David McNeil va-t-il bien pouvoir jouer à son public
? Voilà un moment qu’il n’a plus sorti d’album, et il est vrai
que tout le monde le connaît, mais dans la bouche de ses amis
chanteurs, qui interprètent avec succès des tubes qu’il a écrits
pour eux: Mélissa, J’veux du cuir… La solution s’impose
d’elle-même, il va alterner les chansons en solo, et les
chansons en duo avec ses amis: Julien Clerc, Laurent Voulzy,
Alain Souchon, Robert Charlebois, Renaud… Dès lors, le
roman s’organise autour de la description de ce concert
unique. Chaque fois qu’un de ses amis le rejoint sur scène, le
narrateur évoque la manière dont ils se sont rencontrés et les
anecdotes passionnantes sur leur collaboration et son métier de
compositeur. Ces souvenirs en appellent d’autres, tout aussi
intéressants, qui font revivre des figures disparues que David
McNeil a connu et aimé, tels Robert Doisneau, Yves Montand,
son père Marc Chagall… On ne s’ennuie pas à l’évocation de
ces anecdotes qui révèlent la nature artistique profonde de
David McNeil, mais aussi son côté joyeux, sensible, et de
fidèle camarade. Ce livre est comme une fête: à l’image de ce
concert où chacun amena un peu de sa personnalité, le lecteur
est emporté dans son tourbillon. David McNeil offre ici l’un
de ses meilleurs romans.

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