Ayant plusieurs folklores intimes et, dans mon parler natif, usant de divers dialectes, je peux me croire un parfait Européen: aucun oukase n'imposera une unité de façade à ma petite confédération. Je ne me sens jamais plus français que lorsque je voyage, et c'est pourquoi de retour en France, je me sais un peu plus Allemand, Italien, Espagnol, Scandinave, Suisse, Portugais, provincial de Paris ou Parisien de banlieue. Bilingue à tout le moins, j'ai traduit en prose et en vers quelques-uns de ces souvenirs d'étape.
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