« Quand on dit Strindberg, à quoi pense-t-on tout d abord? À un incessant règlement de comptes entre des êtres dressés les uns contre les autres, dans une perpétuelle revendication, une perpétuelle protestation. Ils crient et se jettent à la figure la note de tous les actes mauvais qu ils se reprochent, actes du passé qui salissent le présent et compromettent l avenir. Je dis: la note, car toujours les crimes que l on paye, que l on payera, que l on a essayé ou essaye encore de ne pas payer sont liés à une dette dont on espérait ne jamais s acquitter, et qui brusquement ressurgit. Tout le théâtre de Strindberg joue sur le double sens du mot payer. » (Arthur Adamov)
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