Extrait
Le père : Bonjour.
La mère : Bonjour. (Ils mangent une pizza en silence) Ça ne vous dérange pas si on mange ?
Le père : On a faim, c'est l'heure.
(Temps)
La mère : On pourrait peut-être leur dire qui on est, ce qu'on fait là.
Le père : Qui on est ?
La mère : Oui. Qui tu es pour moi et qui je suis pour toi, par exemple.
Le père : Eh bien, tu es ma femme.
La mère (au public) : Oui, c'est mon mari.
Le père : C'est ça.
La mère : Et là nous sommes chez nous. Nous habitons une petite maison dans la forêt.
Le père : Une maison très simple, on n'a pas besoin de beaucoup pour être heureux.
(Ils mangent en silence)
La mère : On pourrait peut-être leur parler encore. Le père : Ah bon ?
La mère : Oui, pour leur dire ce qu'on aime dans la vie, par exemple.
Le père : Ah oui ?
La mère : Oui, pour que les gens nous connaissent mieux.
Le père : Mais je n'aime rien de spécial, moi.
La mère : Tu ne peux pas dire ça, il y a des choses qui t'intéressent quand même. Le basket, par exemple.
Le père : Ah oui, le basket -
(Le Petit Poucet entre)
La mère : Ça c'est notre fils. Notre fils unique.
Le père : Tu veux quelque chose, Petit Poucet ?
La mère : Oui, c'est son surnom, Petit Poucet.
Le père : Oui, parce que lorsqu'il est né, ma femme, en le voyant, a dit -
La mère : Oui...
Le père : "Oh, il est grand comme le pouce !"
La mère : Ce n'était pas vrai, bien sûr, il était quand même plus grand. Un peu.
Le père : Depuis, ça lui est resté. (Temps) Qu'est-ce que tu veux, Petit Poucet ? Bon, je te parle !
La mère : Notre Petit Poucet n'est pas très bavard. Ce n'est pas un enfant bruyant, ça non.
Le père : Parfois on se demande si c'est encore un enfant.
La mère : Bonjour. (Ils mangent une pizza en silence) Ça ne vous dérange pas si on mange ?
Le père : On a faim, c'est l'heure.
(Temps)
La mère : On pourrait peut-être leur dire qui on est, ce qu'on fait là.
Le père : Qui on est ?
La mère : Oui. Qui tu es pour moi et qui je suis pour toi, par exemple.
Le père : Eh bien, tu es ma femme.
La mère (au public) : Oui, c'est mon mari.
Le père : C'est ça.
La mère : Et là nous sommes chez nous. Nous habitons une petite maison dans la forêt.
Le père : Une maison très simple, on n'a pas besoin de beaucoup pour être heureux.
(Ils mangent en silence)
La mère : On pourrait peut-être leur parler encore. Le père : Ah bon ?
La mère : Oui, pour leur dire ce qu'on aime dans la vie, par exemple.
Le père : Ah oui ?
La mère : Oui, pour que les gens nous connaissent mieux.
Le père : Mais je n'aime rien de spécial, moi.
La mère : Tu ne peux pas dire ça, il y a des choses qui t'intéressent quand même. Le basket, par exemple.
Le père : Ah oui, le basket -
(Le Petit Poucet entre)
La mère : Ça c'est notre fils. Notre fils unique.
Le père : Tu veux quelque chose, Petit Poucet ?
La mère : Oui, c'est son surnom, Petit Poucet.
Le père : Oui, parce que lorsqu'il est né, ma femme, en le voyant, a dit -
La mère : Oui...
Le père : "Oh, il est grand comme le pouce !"
La mère : Ce n'était pas vrai, bien sûr, il était quand même plus grand. Un peu.
Le père : Depuis, ça lui est resté. (Temps) Qu'est-ce que tu veux, Petit Poucet ? Bon, je te parle !
La mère : Notre Petit Poucet n'est pas très bavard. Ce n'est pas un enfant bruyant, ça non.
Le père : Parfois on se demande si c'est encore un enfant.
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