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LE GARCON GIRAFE

PELLET CHRISTOPHE
9.91 €
Sur commande
Code EAN : 9782851814739
Editeur : L ARCHE
Date de parution : 15/11/2000
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LE GARCON GIRAFEDans la première partie (Encore une année pour rien), nous nous trouvons dans une petite ville au bord de l'océan. Julien et Norman ont plusieurs problèmes en commun : les femmes, les hommes et les rides. Le travail aussi. Mais ce qui les caractérise est surtout cette absence d'engagement : ce reniement de la passion, qu'elle soit grande ou petite, cette absence de nécessité (de devoir survivre) qui les rend impassibles, indifférents à eux-mêmes et à l'autre. Changement de décor dans la deuxième partie. C'est une capitale européenne qui donne le ton. Et ça commence à faire mal. Julien a perdu Clarisse, elle est avec Jim. Il boit de la bière et a les pieds sur terre. Jim et Clarisse ne peuvent faire un bon couple et Julien un bon célibataire non plus. Nathalie veut un enfant et Julien fait l'affaire. En revanche, Nathalie réussit son parcours de bistrotière. Elle devient gérante puis propriétaire, une femme moderne qui ne sait pas encore quel sera le prix à payer. Un pauvre jeune homme commet un meurtre et c'est Julien qui s'en sent coupable. Et va donc en prison. Plusieurs années plus tard, dans la troisième partie, nous nous retrouvons dans la petite ville au bord de l'océan. Clarisse et Nathalie vivent ensemble. Clarisse s'occupe de Nils, fils de Nathalie et de Julien. Et Nathalie gagne l'argent. Elle a ouvert des clubs pour lesbiennes qui rapportent beaucoup. La santé de Nils n'est peut-être pas des meilleures mais les deux femmes se sont façonné une "vie moderne", loin des contraintes de jadis, où chacune semble trouver son compte. Jusqu'au moment où Julien quitte la prison. Christophe Pellet est un fin observateur de l'évolution des moeurs : l'amour, semble-t-il, a changé de nature et plus rien ne marche comme avant. Son écriture fait ressortir la dramaturgie, les couleurs et les images du cinéma. Si, à ses débuts, le septième art a su tirer profit du théâtre, le théâtre semble maintenant avoir besoin du cinéma pour trouver une langue qui correspond à la dramaturgie "universelle" du spectateur.

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